Quand on est à Madagascar, on a forcément au moins une fois dans sa vie (ou pas) goûté aux fameux kitoza 🤤 Oui, cette viande obtenu à partir de lanières de viande (de porc ou de zébu) que l’on sale avant de sécher ou fumer. Dans les gargotes des quartiers, on les voit souvent suspendus, de telle manière à séduire nos papilles et à se laisser entrainer à utiliser notre porte monnaie.
J’avoue, lorsque nous habitions encore à Antsahakely, mon pêché mignon c’était une poignée de kitoza (amin’ilay matavy madama azafady) auprès de la dame qui tenait une petite vitrine le soir sur le coin d’Ambodimanga. Ca fait d’ailleurs longtemps que je ne l’ai plus aperçu.
Du coup, hier soir, lorsque je suis passé du côté d’Ambodivona, je n’ai pu résister. Il faut dire que les Kitoza me faisaient de l’oeil suspendus derrière le gargotier. Je les voyais même me sourire. Bref, j’en ai pris un peu, le temps de grignoter durant le trajet, mais que c’était délicieux !
Le kitoza, dans la tradition locale, il est généralement consommé avec du vary sosoa ou du vary amin’anana au petit déjeuner ou au dîner. Beaucoup l’apprécient aussi pour le déjeuner soit dit en passant.
Mais comment est-il fabriqué à la base? Vous seriez surpris qu’une étude sérieuse a été faite sur le sujet. Le tout est retranscrit dans une revue intitulée « Analyse des procédés de fabrication du kitoza, un aliment carné traditionnel malgache », publiée en 2013 par des universitaires du campus d’Ankatso, dont Ratsimba Angela Irène, Rakoto D.A.D., ou encore Jeannoda Victor. Je cherche d’ailleurs à me procurer l’ouvrage, si jamais vous avez un tuyau.
D’ici là, bon appétit ☺️
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