Je me rappelle d’un long débat que j’avais eu avec des amis il y a un bon moment sur le sujet du respect. Un sujet qui peut paraitre simple, voire enfantin, mais qui s’avère dans le fond profond et parfois épineux.
Pour certains, c’est un droit inaliénable dévolu à un statut social, à un âge, à une fonction, à une certaine conception de supériorité. Pour d’autres, c’est un savoir être forgé par l’éducation, lié au savoir vivre en société. Je vous épargne les échanges enflammés qui s’en est suivi.
Des arguments des uns et des autres, de l’éducation que j’ai reçu, de l’observation du milieu dans lequel je vis, des leçons que la vie m’a apprise, je suis définitivement attaché à la notion de respect qui est la mienne. Le respect, que je décorrèle de la courtoisie. Le respect qui n’est pas un droit, mais qui se mérite. Le respect, qui n’interdit pas de traiter avec égards et considération. Le respect, qui prône l’empathie, la compassion, l’intégrité et l’honnêteté.
A mes yeux, le respect est une valeur que je n’accorde pas à qui le veut. Libre je suis, libre de mes pensées.
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